L'album de O.D. est en vente chez nous au prix de 8.- Euros, frais de port inclus. Pour le commander :
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| This album from studio boffin Olivier Furter and golden voiced birdman David Rosane is a stunning mixture of technical prowess, searing melodies, rock and roll and david rosane's bittersweet descriptions of life and love;
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Des chroniques :
“o.d.”est une overdose d’Oliver et de David, de jeux basés sur l’érudition musicale et le vécu de ces deux quatragénaires expatriés à Paris. Ce duo américano-helvétique a travaillé pendant des années sur ce projet qui a pris le temps de mûrir comme un bon vin. David Rosane, beau brun sauvage et ténébreux, est un ornitologue américain qui lutte pour les animaux sauvages de New York et qui a créé un CD des chants sacrés des indiens et des oiseaux d’Amazonie. Il écrit les paroles, chante et joue de la guitare tandis qu’Olivier Furter, l’étroit Suisse, gérant de Basement Studios dans le 9e, grand brun lui aussi, s’occupe des lignes de basse et des samples. Sur “artificial stupidity" David chante d’une façon décontractée et trainante, souvent parlée. Sa voix grave et rauque est flemmarde et dégage beaucoup de vécu et de whisky. Elle chuchote des paroles secrètes, des confidences rebelles et enfumées tel Lou Reed dans “Walk on the Wild Side”. Les paroles, surréelles et samplées expriment un certain mépris envers les effets de l’urbanisme - “the city is psyche baby” – et y oppose un autre type de valeurs : la nature et l’esprit – “are you afraid of ghosts”. En parallèle, les samples proches du chant d’oiseaux, rafraichissent l’ambiance sombre et provocatrice de la basse en ajoutant une douceur volante et onirique. L’ensemble est ainsi très riche et à chaque écoute le disque s’améliore et nous procure de nouvelles surprises qui font référence à des styles et des époques variés. A ne pas manquer.'
- Rakel Saetre -
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"Il y a dans ce disque tellement de matière que même à la dixième écoute, on trouve encore de ces petites choses qui nous font dresser l’oreille, nous surprennent et nous font encore espérer dans cette musique fin de siècle. Il est de ces disques qui nous font penser à ces terres jamais traversées et que pourtant nous trouvons familières. C’est dans ces contrées que DJ Dave and the Olive Twist nous emmènent. Comme dans cette ville imaginaire du film ‘Poussières d’ange’ où on retrouvait des quartiers de Paris, les quais de Lyon et le port de Marseille, David et Olivier ont construit ce disque en mélangeant les repères sans rien perdre en cohérence. Essayez d’imaginer : nos deux zigotos enfermant dans un studio de dix m2, le Velvet Underground, Nick Cave, les Tindersticks, Scott Walker, les Stone Roses, Portishead, les Stranglers, les Nits et même les Miles Davies et John Coltrane de la tournée européenne de 1960 et écoutant tout ce petit monde par le trou de la serrure. Résultat, une cacophonie ? Non, plutôt une harmonie de différents tons qui nous emporte comme un alcool doux. Trop d’influences pour les qualifier de suiveurs. Plutôt des érudits de la musique. Un peu comme l’histoire du peintre japonais qui, pendant des années va observer des fleurs pour n’en dessiner qu’une à la fin de sa vie. Ces deux-là ont écouté les meilleurs disques pendant 20 ans pour faire l’album le plus serein et achevé depuis longtemps. Un disque désenchanté mais pas triste pour autant. Au contraire, le côté ludique comme dans ‘I’m in a zone’, ‘20th century ghost’ est une de ses caractéristiques. Quant aux textes, ils sont chantés à la façon de confidences nocturnes dans des bars, quand l’alcool et le tabac ont fait leur travail de déconnexion avec la réalité triviale. Quand l’esprit est déchargé de la pesanteur du corps et en rejoint d’autres à des milliers de kilomètres de là. “ Ouija board, Ouija board would you help me because I still do feel so horribly lonely ”."
- Philippe -
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